Samedi 25 juin 2011, 17h : La place Flagey, on la traverse, à petits ou à grands pas : ça dépend du temps que l’on a. On s’y arrête pour une frite, une sieste sur un banc, ou une certaine fontaine contemporaine. A Flagey, on peut ne s’inquiéter de rien. Ou s’y inquiéter pour un rien. On peut aussi ne rien voir venir. Mais on peut malgré tout sentir Rien qui vient.
Vers le Cri :
La place Flagey, dernière place de la tournée printanière. Seule place où la boîte aux lettres a été détruite. Seule place où pendant le Cri trois policiers étaient dans l’assemblée. L’immensité d’un vide plein de parade. L’oeil d’un cyclone.